PROJET DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL : À OYEM L'HEURE EST AU BILAN À MI-PARCOURS
La ville d'Oyem était le week-end écoulé la capitale du Projet de de Développement agricole et rural du Gabon. De nombreux délégués arrivés des provinces de l’Ogooué-Ivindo, de la Ngounié et du Woleu-Ntem ont pris part,à l'atelier d’auto-évaluation nationale à mi-parcours de la phase ce projet d'envergure conduit par le ministère gabonais de l'agriculture.
Ces travaux ouverts par le préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, en lieu et place du gouverneur de province empêché ont pour objectif d'examiner et évaluer à mi-parcours, les performances et objectifs dudit projet. Les résultats de l’atelier seront présentés à la partie nationale et au partenaire financier qui est le FIDA.
Selon le chef de la mission technique du FIDA, Cheikh Tidiane Sarr, cet atelier permettra aussi de voir si les objectifs assignés ont été atteints, des obstacles connus et comment accélérer la cadence pour la poursuite du projet, afin qu’on puisse atteindre les objectifs finaux.
Les conclusions
Pour le préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, la rencontre devrait améliorer de façon durable, la production agricole, les revenus, la sécurité alimentaire, et la nutrition des petits producteurs dans les provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié et de l’Ogooué-Ivindo. À long terme, le projet devrait d’une part, équiper les producteurs pour qu’ils augmentent leur productivité dans les différents domaines de la filière, c’est-à-dire, les parties relatives à la production, à la transformation et à la commercialisation.
Ainsi, le Gabon, se doit de relever le défis d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et avoir accès à une alimentation saine et équilibrée.
Au cours des deux jours de travaux, chaque représentant provincial du PDAR 2 a présenté les résultats à mi-parcours de sa région.Rappelons que les résultats de l’atelier d’Oyem seront présentés à la partie nationale et au partenaire financier (FIDA), afin de fixer le cap et/ou corriger les écarts, en vue de la poursuite de la mise en œuvre du projet.
Le PDAR 2, qui est à sa troisième année, s’achève en 2026 dans sa première phase. Par ailleurs, le gouvernement gabonais et son partenaire financier, le FIDA, s’attèlent à équiper les différents acteurs impliqués, en matériel technique et formation de qualité.